Encore un drame des expulsions locatives. Ce pauvre rongeur s'est vu opposer porte close. Espérons qu'il a pu regagner sans encombre son (mon!) local à ordures (et qu'il n'est pas en train d'écumer les étages, l'estomac dans les talons, en quête de mollets mal vaccinés contre le tétanos).
samedi 18 décembre 2010
Encore ratée
Encore un drame des expulsions locatives. Ce pauvre rongeur s'est vu opposer porte close. Espérons qu'il a pu regagner sans encombre son (mon!) local à ordures (et qu'il n'est pas en train d'écumer les étages, l'estomac dans les talons, en quête de mollets mal vaccinés contre le tétanos).
samedi 11 décembre 2010
Sale type
jeudi 2 décembre 2010
Malédiction aquatique
mardi 16 novembre 2010
Noir! C'est noir!
jeudi 4 novembre 2010
Marteau, pis coeur
dimanche 31 octobre 2010
Ca pèle
mercredi 6 octobre 2010
Amuse tes amis
Et ils l'enlèvent même pas en partant le soir. Certes, l'idée qu'un réparateur puisse intervenir après 17h est assez ridicule.
Qu'est-ce qui est vert, mais qui monte et qui descend plus du tout?
Un iguane dans mon ascenseur...
lundi 4 octobre 2010
pluploc
(Sauf la nuit dernière dans mon rêve, et c'était la mousson.)
J'ai envoyé aux voisins du dessus Monsieur D. un homme très très grand et trèèèès costaud, ainsi que pas mal noir, et qui en impose un max. Que quand il te regarde avec un sourire tu voudrais qu'il soit ton grand frère ou qu'il ait été là le jour où cette raclure de Christine D. t'a monté un guet-apens en CE1 et que tu t'es fait casser la gueule par tous ses potes au fond de la cour, alors que toi t'y allais pour jouer à l'élastique (t'aurais dû te méfier de cette envie soudaine de jouer avec toi au fond de la cour, derrière les toilettes, pendant que les maîtresses grillaient leurs clopes en salle des prof), bref, ce jour-là ça aurait été bien pratique d'avoir un géant très musclé pour leur rectifier la façade.
Là en l'occurrence, parce que finalement les clichés ont la vie dure et qu'un grand noir baraqué fait toujours meilleure impression qu'une petite blanche sans couilles, surtout quand il s'agit de revenir sur le droit chemin et de réparer un robinet, la force a eu raison de la bêtise et deux jours plus tard ça ne ploquait plus.
Le tout sans prononcer un seul mot de bangladais.
Je suis même pas sûre que Monsieur D. ait eu besoin de leur dire qu'il était expert en assurance.
mardi 28 septembre 2010
C'est pas très gentil de se moquer...
Donc avant, en entrant dans notre petit paradis urbain, on voyait ça:
Maintenant, on a la chance de voir ça (enfin là où c'est fini, parce que c'est loiiiin d'être terminé):
(remarquez la jolie frise carreaux-cassés, c'est les grumeaux), décor qui m'a valu l'autre jour d'entendre une mamie à cabas s'exclamer avec une indignation mêlée de découragement "TOUT est moche ici!" en entrant dans le hall.
Et comme Paris-Habitat a un goût de l'esthétique qui confine à la perfection, et qu'il n'est pas question que nous ne jugions pas à leur juste valeur les efforts et l'argent investis dans la déco, on a même un échantillon avant/après, pour bien se souvenir comme on a de la chance d'habiter là:
J'en profite pour lancer un appel: cela fait aujourd'hui plus de 25 jours que l'ascenseur de gauche est en panne. Les gens coincés dedans vont finir par s'agacer.
mercredi 22 septembre 2010
La bête immonde
J'aimais décider, à deux heures du matin, que l'heure était venue de sortir la cire et la pince, et m'épiler à l'orientale parce que bon, là, maintenant, j'ai envie.
J'aimais m'allonger par terre et regarder le dessin des ombres projetées par la flamme trémoussante d'une bougie. J'aimais prendre un papier et un crayon et écrire des conneries géniales qui paraîtraient d'une déconcertante puérilité le lendemain matin.
Et aujourd'hui, avec ces saloperies de bestioles, qui sont là, qui me guettent, qui se jettent entre mes pieds si je me lève trop tôt, et dont j'entends le chant de victoire à présent que les nuits rallongent et que mes jours raccourcissent, qui savent que l'appartement, l'immeuble, la cité sont à elles, la nuit, j'ai une boule qui me serre la gorge à mesure que l'obscurité gagne, j'allume frénétiquement toutes les lumières de la maison, et j'ai envie de me barricader hors de chez moi. Je lis en croyant voir passer, du coin de l'oeil, des cafards sur la table de nuit. Je me réveille en sursaut, persuadée qu'ils courent sur ma joue. Et je n'ose plus sortir, de peur de ne pas avoir le courage de rentrer.
Et sur l'écran noir de mes nuits blanches, comme disait Claude, c'est ce genre de cinéma que je me fais:
(Oui, je crains qu'une bête ait été blessée pendant le tournage, et précisons qu'il a fallu une bonne trentaine de pulvérisations de spray "Kapo" (ce nom est rigoureusement authentique, et comment peut-on appeler un insecticide comme ça sans avoir mille procès sur le dos je sais pas) avant de parvenir à neutraliser ce cloporte qui semble le produit d'un croisement entre un cafard et un mammouth).
Je tiens aussi à souligner qu'une fois la créature totalement décédée, il m'a fallu sniffer du kapo pour avoir le courage de la balancer par la fenêtre. Car elle était trop grosse pour passer par le trou de l'évier.
dimanche 5 septembre 2010
Comment reconnaître un cafard
S'il marche sur ses pattes de derrière, s'il vous regarde avec de grands yeux vides et vous envoie six mois après le passage des peintres et du dernier coup de rouleau une lettre d'une grande dignité expliquant que Madame, si vous ne laissez pas les ouvriers avoir accès à votre appartement, les travaux ne seront jamais effectués, ce n'est pas un cafard. C'est le gérant.
S'il se déplace les yeux aux sols et vous ouvre la porte de l'ascenseur avec flagornerie et l'air gêné, et vous répond "pas parle français" quand vous lui dites que son tuyau dégouline depuis huit mois dans votre cuisine, ce n'est pas un cafard. C'est le voisin du dessus.
Si elle vous regarde avec un grand sourire et vous félicite sur la beauté de vos mômes dans l'ascenseur, en ajoutant "ils sont bien blonds et ils ont les yeux bien bleus, ça fait du bien de voir ça," ce n'est pas un cafard, c'est pire. Même l'insecticide n'y pourra rien. Mais dans le doute, on peut taper. Pour qu'elle s'écrase.
S'il vous dit d'un air innocent, affairé et enjoué "ah bon? Vous n'avez toujours pas de trappe chez vous?/les désinsectiseurs ne sont pas passés?/ya plus de lumière dans votre couloir?/ils ont dit qu'ils allaient réparer l'ascenseur/je suis aux poubelles" ce n'est pas un cafard, c'est le gardien.
Si elle est assise dans une chaise roulante, maquillée comme une voiture volée, qu'elle vous traite de morue parce que vous n'avez pas de clopes à lui donner, et qu'elle vous salue comme sa meilleure amie cinq minutes après, ce n'est pas un cafard, c'est Ginette. Ginette est un rayon de soleil (un jour je la prendrai en photo, promis).
S'il a quatre pattes, des poils, vomit sur le tapis, chie sur le lino, réclame à manger toute la journée, défèque des étrons décorés au bolduc et mange vos cheveux à 6heures du matin, ce n'est pas un cafard, c'est le chat.
S'il est tout froid, tout raide, tout vert, tout mort et les pattes en l'air, ce n'est pas un cafard, c'est un iguane dans mon ascenseur.
S'il répond à toutes vos lettres, quel qu'en soit le contenu, par une lettre-type impersonnelle et à côté de la plaque, avec le scan de la signature de Monsieur le responsable/le maire/l'adjoint/le pape, ce n'est pas un cafard, c'est l'employé de mairie qui a ouvert/jeté mon courrier.
Si elle a les nerfs en pelote, les cheveux en pétard, le palpitant à rude épreuve, le moral dans les chaussettes et une tablette de chocolat dans le tiroir, ce n'est pas un cafard, c'est moi.
Alors bon comment reconnaître un cafard?
A suivre...
dimanche 29 août 2010
N'en jetez plus.
Bon.
(J'aime bien demander ça parce que moi je n'ai que des congés pas payés, alors les vacances rémunérées ça a toujours un petit côté Bisounours pour moi. Eh oui, le front populaire n'est pas passé partout).
Il a bien fallu rentrer donc, pour gagner la pitance, financer les taille-crayons et combler le trou de la banque.
Heureusement que devant ma fenêtre ya du vert (des bouleaux? Platanes? Peut-être des sapins en fait. Je ne sais pas mais déjà j'ai reconnu que c'était des arbres) et quatre étages plus bas il y a du lierre, des orties, de la verdure, bref, un vrai petit coin de bonheur champêtre absolument verbotten à la circulation des pouilleux qui résident dans le HLM.
D'un autre côté, étant donné que mes co-pouilleux passent leur temps à confondre la fenêtre et le vide-ordure, c'est moyen dommage, et pour la sécurité de tout le monde, c'est mieux. Moi-même, j'avoue, il m'est arrivé de défenestrer des cafards chopés en flagrant délit de pérégrination sur le lino en me disant, que, quand même, même s'il survivait au choc, il allait quand même pas REMONTER la façade sur quatre étage et revenir pile dans mon appart à MOI?
Bref, tout ça pour dire que quand on prend le risque de pencher la tête par la fenêtre, quitte à se prendre un sac poubelle, un cafard en vol plané ou une vieille serviette hygiénique usagée (j'invente rien, HÉLAS) sur le coin du bonnet, on voit des trucs assez originaux parfois, dégueulasses toujours.
Mais alors là, vu l'actualité des derniers jours et la propension limite décente de certaines mamans à immoler leur progéniture par vol plané ou congélation rapide, j'ai failli trouver le panorama de mauvais goût:
Bon, c'est vrai, d'un autre côté, deux mois de vacances avec les enfants ça peut parfois donner envie de les coller par la fenêtre. Ca me rassurerait quand même de savoir que la gamine qui a fait ça sait que jeter bébé avec l'eau du bain, c'est une expression.
J'attends le moment où ils vont pousser Mémé dans les orties.
mardi 24 août 2010
Arsenic et vieilles antennes
Et puis un vilain cafard poilu (oui parfois ils sont poilus, je dis ce que je veux, et si je veux boire du Baygon personne ne m'en empêchera) s'est chargé de me remettre les pieds sur terre en se jetant à mon cou à l'ouverture du lave-vaisselle (je reprendrai bien un peu de Fly-Tox avec ma compote).
Donc après mon imprimante, c'est ma machine à laver la vaisselle qui est désormais blindée d'insecticide. Je ne sais pas à quel point l'électroménager est prévu pour résister au poison, et je me demande si je ne vais pas inviter mes voisins à manger dans mes assiettes toutes propres sorties de la machine.
Bref, les affaire reprennent. Fuites, cafards, odeurs de poiscaille et hurlements, pas de doute, c'est déjà la rentrée...
mardi 20 juillet 2010
Sous les pavés, heu...les cafards?
Au bout d'une semaine à la mer, je suis repassée, l'espace d'une nuit, dans mon antre maudite. Ben c'était la fête du slip. Le melon melonnait, les cafards cafardaient, c'était à la fois repoussant, sale et ridicule de grouillitude. Chaque pas dans la cuisine provoquait la fuite paniquée d'un cancrelat dérangé, et la vaporisation de mon pote Baygon vers la plinthe a fait jaillir des cafards paniqués qui ont poussé leur dernier soupir au milieu du lino.
Mais comment font-ils pour, en cinq minute, anéantir totalement mes provisions de zénitude et d'énergie laborieusement accumulées pendant sept jours d'avalage de chocolat, teurgoule, et autres rocher suchard?
Du coup, dégoûtée, je suis repartie pour trois semaines. J'imagine qu'à mon retour nous glisserons joyeusement sur un tapis de blattes qui auront enfin pris le pouvoir, et je prie pour que le plafond de la cuisine, qui ne demande qu'à s'écrouler au bout de sept mois de dégoulinade non-stop, ait profité de mon absence pour faire descendre les voisins au niveau de mon bac d'évier.
Et sinon, ben, on continuera la lutte.
vendredi 9 juillet 2010
J'irai cracher sur vos baux
Alors j'avais trouvé un super-plan dans le privé. Dix mètres carrés de moins qu'ici, et 800 euros de plus (DE PLUS!) par mois. Mais dans ma desespérance d'épargner le (double) kilomètre quotidien à mon Gavroche aux petites pattes, dans mon fol espoir de ne pas tomber sur un cafard en allumant la lumière de la salle de bain le matin, dans mon illusion naïve de fille qui croit qu'elle peut faire grandir ses mômes ailleurs que dans l'amiante et l'odeur de sardine grillée au petit-déjeuner, j'étais PRÊTE à ne plus bouffer que des pâtes à rien et à donner des cours de gouache sur boîte de conserve aux bobos montmartrois, et j'avais dit banco. Je prends.
Et puis la réalité m'est tombée sur la gueule.
"Madame, vous n'êtes pas salariée."
Autrement dit, "Vous puez de la gueule, Morue, et auriez-vous les revenus de Bill Gates lui-même, si ya pas la signature de votre seigneurémaître, aka le PATRON, au coin de la feuille de paie, vous pouvez vous la carrer dans l'échalote et faire la danse du cerfeuil mou, on vous louera point, c'est niet."
Ô rage, ô désespoir.
Un jour je serai riche, célèbre et propriétaire foncière, et j'irai pisser dans vos boîtes aux lettres de gestionnaires de patrimoines de mes deux.
mardi 6 juillet 2010
prends-en, de la graine
Ca ne s'arrête jamais.
Je me ploquifie. Je ploquoie. Je plocationne. Ploc. Ploc. C'est la ploquitude absolue dans la cuisine. Ploc. Le soir je me couche, je m'emploque, je rêve en ploquivision. Le matin le réveil ploque et je plic une crise. Je mange du plic, je bois du ploc, les enfants me font ploquiser trois fois par jour.
ploc.
Ploc.
PLoc.
PLOc.
PLOC.
Problème
Latent
Orrible (oui, je sais, c'est mon blog, je fume mes H si je veux).
Cannibalistique.
Ploc.
Et puis un jour....
Pour moins entendre le plic, le ploc, j'ai mis un genre d'éponge carrée au fond de l'évier.
Ploc. Pluc. Pluc. Pluc.
Et puis, un jour.....
Nous avons mangé du melon.
Et un pépin s'est fait la malle, ni vu ni connu, sous l'éponge.
Pluc.
Pluc.
Et puis, un jour....
Rapprochez-vous un peu, pour voir.
Donc voilà. c'est officiel, il pousse des melons dans ma cuisine. Et moi qui chouignais de ne pas pouvoir mettre de fleurs aux fenêtres.
A un iguane dans mon ascenseur, un cafard dans mon lave-vaisselle, un rat dans la sandale de Cosette, et un vélo dans la tête de mon gérant je vais pouvoir rajouter un melon dans mon évier.
Je sens les goulus, les gourmands, me dire que quoi, j'ose me plaindre, alors que je vais bientôt (?) pouvoir manger du melon aux frais de la princesse, tout ça.
A ces envieux je rappellerai que la belle plante est nourrie à l'eau sale des voisins non moins crados du dessus. Qu'ils viennent y goûter, s'ils l'osent.
En attendant je n'y touche pas, les cafards aussi ont droit à leur Paris-Plage.
lundi 28 juin 2010
Le retour du ploc
vendredi 25 juin 2010
A Trappe, couillon
Je pense qu'on peut raisonnablement appeler ça un TROU.
On m'a assurée qu'ON y mettrait une trappe. c'était il y a 723 jours environ. Depuis j'ai réclamé ma trappe à tous les représentants de Paris Habitat, gardiens, gérants, plombiers, femmes de ménage, réparateurs d'ascenseur, bref à tout ce qui bouge. Rien n'y a fait.
Je me suis décidée en attendant à boucher le trou avec du papier adhésif vert.
Et puis comme je suis une fille, au bout de 600 jours, je me suis lassée du vert.
(Bon j'ai été pas mal aidée dans ce revirement par le monsieur qui relève les compteurs d'eau du trou, et qui m'oblige à arracher le papier adhésif tous les six mois, après on peut le remettre mais ça fait des plis, c'est très inélégant, c'est pas parce qu'on a un plafond qui goutte, une peinture qui s'écaille et des cafards qui se croient à Disneyland dans la litière du chat qu'il faut se laisser rider le vénilia quand même).
Donc, un beau jour, arrachage ferme et définitif du papier vert.
Et hop!
Qu'est-ce qui était collé sur l'adhésif, côté trou?
Agathe la blatte et Nicolas le cancrelat!
C'est pas méga-méga rapide comme technique d'extermination mais ça a l'air efficace.
Donc, dans un esprit combinant esthétique, coquetterie et pompes funèbres, j'ai décidé que mes prochains cafards du trou caneraient dans un esprit désuet et confiturier, non sans rappeler les nappes de nos vacances d'antan, et qu'ils entendraient dans leurs derniers instants les cigales d'Italie grincer dans leurs antennes (sauf qu'en fait ça fait ploc tout le temps dans la cuisine, à cause de la fuite).
Dégueulicht, nein?
samedi 19 juin 2010
Interlude
mardi 15 juin 2010
SORTEZ-MOI DE LÀ
L'ascenseur de 22h43
mardi 8 juin 2010
L'ascenseur social
lundi 7 juin 2010
We might look easy pickin'...
mercredi 2 juin 2010
raining cats and dogs
jeudi 27 mai 2010
Cafard academy
Plouf
Mais parce que certains cafards aiment barboter dans de grands espaces, et que parfois un bain s'impose, Paris Habitat proudly presents la baignoire-Ville de Paris, écolo, eau recyclée à partir des tuyaux d'eaux usées de l'immeuble et bassin vert-campagne:
Et enfin, pour ces dames et ces demoiselles les blattes, pour qui hygiène est synonyme de détente mais aussi de fun et de parfum Ariel-Paic, le must des soirées undergound (littéralement, hein), j'ai nommé le bain moussant!
Alors j'ai testé pour vous, la dernière fois que je suis allée déposer mes poubelles au bout du labyrinthe de la cave j'ai essuyé (haha) une salve humide et odorante, version shampoing qui pue, en direct sur mon scalp qui a moyennement apprécié l'agression. En gros, j'en ai pris sur la tête, et ça m'a calmée. Maintenant je ne sors plus mes poubelles que dans la rue, me privant par là de belles rencontres, mais bon, au prix du shampoing spécial cheveux trempés dans les égouts, je peux pas me permettre trop d'ouverture non plus.
mercredi 19 mai 2010
lundi 17 mai 2010
mardi 11 mai 2010
Trop mortel
mardi 4 mai 2010
Cancrelat las
mercredi 21 avril 2010
Ginette
dimanche 11 avril 2010
Dr Maison, au secours...
mercredi 31 mars 2010
À la télé aussi c'est la crise du logement
Aujourd’hui j’ai regardé la TÉLÉ. Fait assez rare pour qu’il soit souligné, ça m’arrive en cas de tension immense (je suis immensément tendue ces jours-ci). Je compte pas les fois où je regarde La grande librairie sur France 5, émission conçue, réalisée et diffusée uniquement pour MOI (en effet je ne connais personne, mais PERSONNE qui regarde cette émission, et même qui en soupçonne l’existence, alors que c’est en prime time mais c’est vrai que ça manque un peu de filles à poil, d’araignées et de cobayes à torturer). Je tiens d’ailleurs à remercier François Busnel et à lui témoigner ma gratitude. Faire déplacer des auteurs et les faire causer rien que pour moi alors que certains jeudis je peux même pas regarder, quand j’ai trop de travail, ça me touche.
Bref ce soir j’ai regardé M6. On y voit des gens qui veulent vendre leur maison moche, un type vient et il leur fait une maison jolie, et pile quand elle devient vivable (avant c'était une horreur genre bazar africain avec des murs orange ou faux rustique avec carrelage à fleufleurs) ben faut qu'ils la quittent puisqu'elle est vendue du coup. J'ai pas bien compris le concept de "maintenant que ta maison est vivable tu dégages et tu vas en détruire une autre avec ta déco pourrie » mais en tout cas ça rend tout le monde très content, les dames pleurent et les maris ont la gorge qui se serre tout ça. Et je dois dire que les transformations sont impressionnantes (surtout quand ils mettent des placards, haaaa, les placards!), toi on te filerait les maisons franchement tu serais obligé d'y aller à la démolisseuse tellement elles sont irrécupérables, et en fait non, un ptit coup d'enduit par-dessus le carrelage hideux et on se croirait dans le catalogue Habitat.
Évidemment, on est sur M6 alors le monsieur (appelons-le Stéphane, il tourne la tête quand on l’appelle comme ça), Stéphane donc, a un petit ton condescendant de rigueur pour ces pauvres glandus pas foutus de vendre leur baraque tout seul et qui, en outre, ont la prétention de tenir à leur cigogne-cache-pot-porte-pyjama (j’invente pas, mon imagination a des limites quand même). Il leur fait virer TOUTES leurs affaires, repeindre TOUTE leur maison, et à la fin quand il leur a bien prouvé à quel point ils étaient trop des nuls aux goûts de chiottes il fait durer le suspense à coup de « j’ai une boooooooooooonne nouvelle ! » (Ben oui on se doute que s’il l’avait pas vendue, la turne, il serait pas diffusé l’épisode. Ou alors sous un autre titre, genre « maison à chier » au lieu de « maison à vendre. »
Et eux ils sont contents contents contents. Alors 1) leur baraque elle est vendue moins cher que ce qu’ils voulaient, 2) Toutes leurs affaires sont au garde-meubles (ou au dépotoir, parce que bon) et ils sont plus chez eux (ils doivent y vivre quand même !) et ya genre une table-deux chaises et des luminaires (oui dans ces émission-là ya pas de lampe. Jamais. Ya que des luminaires. Une lampe, c’est trop ringard. Exemple au quotidien : Non mais c’est pas vrai, qui qu’a encore laissé le luminaire allumé dans les chiottes ! Ou encore: Chérie, les plombs ont sauté, passe-moi le luminaire de poche!) donc niveau confort c’est Robinson ou la vie sauvage (mais moderne! Mo-derne! On peut pas vendre si c'est pas moderne - comprendre gris ou taupe, en fait.) 3) ils se sont fait ridiculiser devant des millions de téléspectateurs et de ménagères de moins de 50 ans au cerveau disponible et 4) maintenant qu’ils ont une maison potable, ils doivent se tirer ailleurs.
Je suis perplexe.
jeudi 25 mars 2010
I'm sending an SOS to the world
Je me permets de vous déranger pendant votre conseil d’administration/pause Nespresso/réunion au sommet/course de taxi/dégustation de sushi bio pour me présenter à vous.
Je suis une charmante trentenaire dotée de deux adorables enfants qui ne font aucun bruit et n’ont jamais dessiné sur les murs. J’ai des pieds de velours dont la taille considérable me permet de jouir d’une bonne prise au sol, et par conséquent je ne trébuche ni ne tombe jamais. Mes mains sont toujours propres grâce à Dove© et quand il m’arrive de frôler les murs, ça ne marque pas.
Je n’écoute la musique qu’au casque, je ne regarde pas la télévision. Je ne cuisine qu’à la vapeur, en ouvrant tout grand les fenêtres. Je suis une voisine avenante et j’aide toujours la mamie du 7e à monter ses packs de 7 kilos de croquettes pour son chat. J’aide le gardien dans ses corvées quotidiennes, et je suis toujours partante pour distribuer le courrier à la place du facteur. En outre, je fais gracieusement les vitres de tous les locataires de l’immeuble, intérieur et extérieur, même celles des paliers, en varap et sans échafaudage.
Je suis aussi très contente de nettoyer le trottoir devant l’immeuble, au jet, à la brosse à chiottes et même à la brosse à dents si ça peut rendre service.
Je paie mon loyer avec une régularité de cycle menstruel, et j’en rajoute un petit peu en nature (cookies, chili con carne, pâtes au saumon) quand je viens m’en acquitter directement à l’antenne locale. Je vous en prie, ça me fait plaisir.
Je ne me plains jamais de l’état de mon logement, que je m’attache à toujours tenir dans un état de propreté impeccable reflétant la qualité des appartements loués par la RIVP/SIEMP/SAGI/Toit et joie (sisi ça existe)/SEMIDEP/SAGECO/SGIM.
Bref, et pour résumer, je suis une véritable valeur ajouté pour tout bailleur social et société d’économie mixte.
Alors je vous en prie, Monsieur RIVP/SIEMP/SAGI/Toit et joie (sisi ça existe)/SEMIDEP/SAGECO/SGIM, VENEZ ME CHERCHER.
Sortez-moi de cette boîte à cafard/rats/amiante/tarés de l’engueulade en vingt-sept langues (mais quand c’est des insultes, miracle, on devient polyglotte, on comprend tout !)/canalisations qui fuient/baignoires qui se bouchent/plafond qui pleuvent. Je suis prête à payer, très cher, à traduire gratuit pendant 25 ans avec intérêts à taux variables, à sortir moi-même les poubelles et à me convertir au tri sélectif (Le gérant dans la poubelle jauuuune….le voisin dans la poubelle veeeerte…)
Je demande pas grand-chose. Un grand 3 pièces, un ptit 4 pièces, allez, si yen a plus vous pouvez me le mettre quand même. Une, deux terrasses, je suis pas regardante. Mais je veux plus habiter chez Paris Habitat. D’ailleurs, quand on regarde bien, Habitat, c’est l’imparfait du subjonctif du verbe habiter. Comme dans : « Pour se sentir bien, il aurait fallu qu’elle habitât dans un logement qui ne puât pas du cul ». Comme quoi, Grévisse et Pivot ne me contrediront pas, c’est vraiment pas possible.
vendredi 19 mars 2010
Voeu pieu
Se basant sans doute sur tout un tas d'étude vachement savantes probablement financées par Paris-Habitat qui ne se refuse rien, il a déduit que le niveau d'alphabétisation des blattes était sûrement plus élevé que celui de certains Premiers ministres qui ne font pas la différence entre "blessé" et "mort" (faut pas lui en vouloir, il devait avoir un sourcil dans l'oeil).
Donc il a fait afficher la semaine dernière un avis proclamant que des agents de désinsectisation passeraient dans les appartements coller des ptites crottes-poison derrière nos lavabos (imparable).
Le type est jamais passé (et croyez-moi, je guette).
J'en déduis que l'affichette ne nous était pas destinée, à nous autres locataires, mais aux principaux intéressés qui, affolés à l'idée de tomber sur ces appétissantes coulures couleur morve, ont vite fait leurs bagages et sont partis sur les dures routes de l'exode, quand ils ne se sont pas carrément fait hara-kiri direct en se jetant du 11e étage du vide-ordure.
Et comme mon gérant, c'est pas n'importe qui, il en a remis une couche et le lendemain du massacre, il a fait remettre une affichette proclamant que le même exterminator passerait deux jours plus tard.
Ca, c'était pour les trois pauvres cafards qui auraient été en vacances ou au boulot le jour de la première affiche, et qu'auraient pas eu le temps de la lire. D'ailleurs, ça a dû leur faire sacrément un choc de rentrer chez eux et de trouver sur la table du salon des mots genre "chéri je te quitte, le monsieur doit passer déposer des coulures qui tuent, c'est le gérant qui l'a dit, je prends les mômes et je retourne chez ma mère, hors de question que je laisse les gosses vivre dans cet environnement toxique, déjà que ya des humains partout c'est dégueulasse, je t'avais prévenu, signé Ginette".
Du coup, de désespoir, ceux qui restent ont dû commettre l'irréparable (ou enfin partir vivre leur fantasme aux Seychelles avec Janine) et du coup, hop, tout bénef, ya plus un seul insecte dans tout l'immeuble et ça a rien coûté.
Trop fort mon gérant.
Ploc.
vendredi 12 mars 2010
mardi 9 mars 2010
A mains nues
Prise d'une rage folle et justement, vu que j'avais besoin de passer mes nerfs sur quelqu'un pour compenser le fait que j'allais devoir consacrer les vingt minutes qui suivraient à tailler un iceberg au pic à glace en plastique, c'est déjà pénible cette température qu'il fait dehors madame Michu, alors si c'est en plus pour se geler les miches dans le bac à glaçons à la maison où va-t-on, je me suis saisie - que dis-je, j'ai arraché d'un geste violent mais toujours élégant et féminin bien sûr - une feuille de sopalin, et je lui ai fait sa fête, à la bestiole. Deux fois. La première, je l'ai prise à la gorge pour tenter de l'asphyxier ou de le garotter à la Franco - mais j'ai dû me tromper de côté, ce que j'ai pris pour son cou devait être son cul, je sais pas, bref il a continué à courir en hurlant (sisi les miens ils hurlent) et j'ai dû opter pour la solution de secours: l'écrabouillage à la haïtienne.
J'aimerais pouvoir les filer en pâture au chat après, telle la cruelle Romaine jetant aux lions les restes de son gladiateur à la garantie périmée, mais mon fauve personnel s'en tamponne le coquillard et pour lui, hors des pâtées dégueu leader Price, point de salut.
Je me demande si c'est pas eux qui font exprès d'entrouvrir en douce, toutes les nuits, mon congélateur, pour que s'y forme cette calotte glaciaire énergivore et éjecteuse de porte et pouvoir se gaver de toutes les miettasses mouillées qui finiront tôt ou tard par en dégouliner - à moins qu'ils ne le fassent juste pour le plaisir de m'emmerder.
Gaffe les blattes, dans trois jours ya monsieur Paris-Habitat qui passera avec sa pipette mettre du vilain poison sous mon évier, et on va voir ce qu'on va voir.
Ben là ils ne hurlent plus. Je les entends qui rigolent.
mercredi 3 mars 2010
Chantier
dimanche 28 février 2010
Changeons de sujet.
Il faut cesser de répéter que c’est pas la taille qui compte, que les plus petites sont les meilleures ou qu’il vaut mieux une petite active qu’une grosse paresseuse.
Ca en rassure certains, sûrement, mais pour peu qu’on fasse preuve d’un minimum d’honnêteté intellectuelle, affective, sentimentale et physique – on est bien obligé d’admettre que c’est to-ta-le-ment-faux.
Désolée.
Je vais parler de ce que je connais le mieux : moi. Moi par exemple, une toute petite ça me fait quasi-aucun effet. Alors qu’une grosse, ou une énorme (et j’en ai connu !) ça m’impressionne. C’est quand il faut toucher que ça se confirme d’ailleurs. Je peux éventuellement en toucher une petite, ça ne fera pas grand chose, mais, si elle est grosse, voire monumentale, je crie. Et les décibels sont proportionnels à la taille évidemment. Devant un spécimen gigantesque, il m’est arrivé de hurler. Même en fermant le yeux, ça ne change rien.
Je ne cois pas être un cas unique d’ailleurs. La plupart des filles sont comme moi, et celles qui vous diront le contraire sont des menteuses ! Evidemment, dans la discussion, entre amis, c’est facile de faire la fière, mais quand on se retrouve seuls, en tête-à-tête, et qu’il faut passer à l’acte, alors les choses prennent toute leur proportion et il n’est pas rare que certaines nénettes se barrent en courant, tout simplement.
Moi je ne peux pas me barrer, vu que c’est toujours chez moi que ça se passe. Presque tous les soirs j’en ai une nouvelle sous le nez. Et quand elle est grosse, je crie. Si elle est énorme, ça passe carrément pas : je hurle. Et pourtant, je suis bien obligée de me la taper, la blatte, pour pas qu’elle retourne se planquer sous le frigo.
dimanche 21 février 2010
On est dans la merde.
mercredi 17 février 2010
Bat bug
mercredi 10 février 2010
Dément ton
samedi 6 février 2010
Crève, charogne
dimanche 31 janvier 2010
Tirade à mon bailleur (ou les vers du nez)
Ah non ! C’est un peu court, jeune homme !
On pourrait dire, pour sûr, qu’vous vous payez ma pomme !
Et en variant le ton ! Par exemple, tenez :
Agressif : Moi madame, si j’avais un tel toit
Je me garderais bien de m’en mordre les doigts !
Amical : Mais tous ces champignons de rien ne vous servent !
Lancez-vous donc, Madame, dans l’commerce des conserves !
Descriptif : C’est un loft ! Un palais ! Un palace !
Que dis-je, un palace ? C’est un bel édicule !
Curieux : De quoi sert ce joli vestibule ?
De chatière, Madame, ou de boîte à cafards ?
Gracieux : Aimez-vous à ce point le bizarre
Que maternellement, vous vous acharnassiez
A cultiver mycoses et laids invertébrés ?
Truculent : Ca Madame, lorsque dans l’ascenseur
Un reptile cané vous met du baume au cœur
Finit-il rôti, au sel…ou à la vapeur ?
Prévenant : Gardez-vous, en sortant les poubelles,
De glisser dans la fange de votre tour de Babel !
Tendre : Mais qu’ils sont mignons ces petits !
Et qu’ils ont l’air triste dans ces murs tout pourris !
Pédant : L’animal, seul, Madame, que Sarkozy
Appelle Bessortefeuguaynautpécrèssébalkany
Dût avoir tant d’orgueil sous si peu de jugeote !
Cavalier : Quoi, l’amie, mais que vous êtes sotte !
Si vous êtes mal logée, c’est bien de votre faute !
Emphatique : C’est la demeure d’une reine !
Admiratif : c’est de l’amiante, ou de la laine ?
Lyrique : Est-ce un bateau ? Est-ce le Titanic ?
Naïf : Comment ça on vous prend pour une bique ?
Respectueux : Souffrez, Madame, qu’on vous salue
Vous y êtes encore, en en ayant plein le cul !
Campagnard : c’est ben pratique, qu’il pleuve dans la cuisine,
Ca économise l’eau pour cuire les aubergines !
Militaire : Aux abris !
Pratique : C’est toujours ça de pris !
Assurément, Madame, vos cafards sont ravis.
Enfin, parodiant tout Paris Habitat :
La voilà donc, cette turne, qui des nerfs d’Iguana
A détruit l’harmonie ! Et pourtant ya pas d’quoi !
Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit,
Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit.
Mais d’esprit, ô le plus lamentable des bailleurs,
Vous n’en eûtes jamais, et j’ajoute d’ailleurs,
que de lettres vous n’avez que les trois qui forment le mot sot !
Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut
Pour pouvoir lire mes lettres et comprendre mes maux
Que vous n’en eussiez pas répondu au quart
De la moitié du commencement d’une, car
Si votre publicité sort tambour et trompettes,
En vrai tu ne fais, rien, Bailleur, tu te la pètes.
(Tous mes remerciements à Edmond Rostand, qui donne des orgasmes au cerveau.)