dimanche 29 août 2010

N'en jetez plus.

C'était bien les congés payés?
Bon.
(J'aime bien demander ça parce que moi je n'ai que des congés pas payés, alors les vacances rémunérées ça a toujours un petit côté Bisounours pour moi. Eh oui, le front populaire n'est pas passé partout).

Il a bien fallu rentrer donc, pour gagner la pitance, financer les taille-crayons et combler le trou de la banque.

Heureusement que devant ma fenêtre ya du vert (des bouleaux? Platanes? Peut-être des sapins en fait. Je ne sais pas mais déjà j'ai reconnu que c'était des arbres) et quatre étages plus bas il y a du lierre, des orties, de la verdure, bref, un vrai petit coin de bonheur champêtre absolument verbotten à la circulation des pouilleux qui résident dans le HLM.

D'un autre côté, étant donné que mes co-pouilleux passent leur temps à confondre la fenêtre et le vide-ordure, c'est moyen dommage, et pour la sécurité de tout le monde, c'est mieux. Moi-même, j'avoue, il m'est arrivé de défenestrer des cafards chopés en flagrant délit de pérégrination sur le lino en me disant, que, quand même, même s'il survivait au choc, il allait quand même pas REMONTER la façade sur quatre étage et revenir pile dans mon appart à MOI?

Bref, tout ça pour dire que quand on prend le risque de pencher la tête par la fenêtre, quitte à se prendre un sac poubelle, un cafard en vol plané ou une vieille serviette hygiénique usagée (j'invente rien, HÉLAS) sur le coin du bonnet, on voit des trucs assez originaux parfois, dégueulasses toujours.

Mais alors là, vu l'actualité des derniers jours et la propension limite décente de certaines mamans à immoler leur progéniture par vol plané ou congélation rapide, j'ai failli trouver le panorama de mauvais goût:



Bon, c'est vrai, d'un autre côté, deux mois de vacances avec les enfants ça peut parfois donner envie de les coller par la fenêtre. Ca me rassurerait quand même de savoir que la gamine qui a fait ça sait que jeter bébé avec l'eau du bain, c'est une expression.

J'attends le moment où ils vont pousser Mémé dans les orties.

mardi 24 août 2010

Arsenic et vieilles antennes

En fait j'étais pas vraiment en vacances ces derniers temps, je faisais juste semblant. Telle l'autruche poursuivie par le dromadaire en chaleur, je mettais ma tête dans le sable, bien profond. Les esgourdes bouchées à l'émeri, je faisais comme si aucun ploc ne venait de la cuisine (chez France Gall le désert avance, sur le plafond de ma cuisine c'est l'humidité qui gagne du terrain. L'été n'a pas été sec, mais le melon est quand même mort - pourriture. Je ne l'insulte pas, je crois juste qu'il a été trop arrosé par les voisins- du dessus).

Et puis un vilain cafard poilu (oui parfois ils sont poilus, je dis ce que je veux, et si je veux boire du Baygon personne ne m'en empêchera) s'est chargé de me remettre les pieds sur terre en se jetant à mon cou à l'ouverture du lave-vaisselle (je reprendrai bien un peu de Fly-Tox avec ma compote).

Donc après mon imprimante, c'est ma machine à laver la vaisselle qui est désormais blindée d'insecticide. Je ne sais pas à quel point l'électroménager est prévu pour résister au poison, et je me demande si je ne vais pas inviter mes voisins à manger dans mes assiettes toutes propres sorties de la machine.

Bref, les affaire reprennent. Fuites, cafards, odeurs de poiscaille et hurlements, pas de doute, c'est déjà la rentrée...