samedi 29 octobre 2011

Tout le monde descend

Allons bon, il paraît que les ascenseurs choient chez mon bailleur social.

Alors ça, ça m'étonne.

Paris Habitat a cru bon de nous rassurer en affichant un mot dans le hall pour nous dire que c'était pas sa faute et que ça allait pas se passer comme ça.

N'empêche j'ai vu un nombre de locataires ma foi fort supérieur à l'ordinaire emprunter l'escalier aujourd'hui...si ça se trouve c'est un complot du ministère de la santé (Pour votre santé, bougez plus! formidable slogan radiophonique qui fait rêver les auditeurs tétraplégiques de France Inter).

(J'ai pas de chute. Du coup chuis dispensée).


samedi 8 octobre 2011

Sisi, la taille, ça compte.

Gavroche est tout petit, mais il est gentil.

(Ce qui doit rappeler quelque chose à quiconque a engendré dans les dix dernières années.)
(Ou qui a lu les Misérables, d'ailleurs.)

Gavroche est bô (très, et je dis ça parce que c'est mon fils, oui), et il n'a même pas peur de transgresser les interdits les plus violents:


Comme Gavroche est tout ptit pour une raison totalement identifiée, c'est-à-dire que la vie est une SALOPE et qu'elle a choisi MON fils pour jouer à Blanche neige et les sept nains (j'ai arrêté les enfants après lui au cas où j'aurais engendré les six autres), je dois lui faire une piqûre tous les jours (dans le cul!) pour l'aider à grapiller les centimètres que sa branleuse d'hypophyse lui refuse. Ce qui au niveau freudien, vous en conviendrez, lui réserve de beaux jours, pas la peine d'avoir tenu le crachoir à Sigmund pour s'en douter.

Alors quand j'ouvrirai un blog pour suicidaires je vous raconterai (pour ceux qui ont la chance de ne pas connaître, car hélas...) la folle ambiance d'un hôpital public (comprendre: fauché) pour enfants, la nuit, quand il n'y a pas assez de lits, pas assez d'infirmières, pas assez de médecins, pas assez d'argent, et qu'on tombe sur une connasse qui sait pas poser les cathéters, et que le téléphone hurle des heures dans le couloir sans que personne d'autre ne réponde, vu qu'ya pas assez d'infirmières, que votre enfant qui pleure, qui pleure, qui pleure, parce qu'il a mal (une salope je vous dis, la nature).

(Message subliminal: votez à gauche).

Mais c'est pas le sujet.(Ouf).

Gavroche a aussi de gros soucis à l'école. Les apprentissages, une fois sortis de la bouche de la maîtresse, semblent soudain changer de langue et se transformer en un sabir sino-ouzbeque au moment de rencontrer son cortex. Alors fatalement, pour rattraper les autres qui eux, pour une raison mystérieuse, ont tout eu en français, il rame (et il a des ptits bras, Gavroche, faut pas se fier à la tonne de muscles étalée sur la photo).

J'en viens donc à ce bonheur qu'est, au quotidien, le fait d'aller à l'école pour Gavroche, qui sait qu'il se prépare une journée à pas comprendre, suivie d'une soirée à faire péter les plombs à sa mère, ponctuée au milieu par la cantine (où c'est pas bon, entends-je de source sûre). Heureusement qu'il y a les récrés et les copains, les toupies et les billes, mais ça pèse pas lourd (ça pèse autant que lui quoi).

Et ben en plus je le force à y aller à pinces à l'école, et c'est à la louche à 1,5km de chez nous, ce qui n'est pas trop-trop sauf que quand on a des pinceaux de lilliput et qu'on est motivé comme pour aller se faire arracher une dent, ça peut être douloureux parfois.

Et là comme ça commence à lui courir sérieusement sur le haricot toutes ces bornes, à Gavroche, il me le dit, et moi je crois que je vais lui faire écrire lui-même la lettre à Paris Habitat pour les motiver à nous bouger plus près de l'école. Ce qui devrait donner quelque chose du genre:

"cétrolouin lékol mairsi."


C'est bon, j'envoie.



PS: Ayé j'ai découvert l'intégration de vidéos Youtube (contrainte et forcée, puisque maintenant si tu veux mettre une vidéo de tes vacances ou de ton cafard ou de ton cul à toi sur ton propre blog t'es obligé de le poster d'abord sur Youtube sinon pouic), alors vous allez en bouffer.


vendredi 7 octobre 2011

Cafard, deuze.



Certains cafards sont plus faciles à éliminer que d'autres.

Et malgré les profs de littérature qui vous assènent lors d'études (sûrement) trop longues que les agonies symboliques ont un pouvoir cathartique, parfois regarder, filmer, jouir? de la destruction d'un nuisible n'a aucune résonnance sur l'état de celui dont les antennes rayent l'intérieur de l'âme, et qui pète le feu.