vendredi 18 février 2011

C'est bête, ah, bon dieu!

Après un iguane dans mon ascenseur, un cafard dans mon imprimante (ou au choix lave-vaisselle/bureau/couloir/tapis/ya guère que dans mon cul...mais je m'égare) et un rat dans ma cour, j'ai trouvé, par un moche matin d'hiver, une coccinelle dans mon tiroir à culottes.




Les paris sont ouverts. Était-ce un mâle féru de franfreluches dentelières et en quête de sensations? Une femelle qui se croyait perdue dans un magasin de lingerie géante? Un message poétique envoyé par mon ange-gardien, qui ainsi me faisait savoir qu'une coccinelle ne fait pas le printemps, certes, mais qu'il reste de l'espoir et que la vie peut-être rouge avec des points noirs et que si ça, ça donne pas une occasion d'espérer, alors quoi?

Je ne le saurai jamais. D'abord la coccinelle, elle était crevée. Et puis Gavroche l'a emportée pour la disséquer et faire des expériences en vacances. Si ça se trouve, c'est exactement ce qu'un petit diablotin est en train de faire avec mon ange-gardien, d'ailleurs.

Sinon comment expliquer ce courrier de Paris Habitat, poussé au cul par monsieur Philippe Jacquot que Monsieur Mano (Le grand chef des apparts à la mairie de Bertrand) a sollicité après un des mes multiples courriers vengeurs, qui dit:

"Je vous informe que mes services n'ont enregistré aucune demande de logement à votre nom".

"Je vous informe que mes services n'ont enregistré aucune demande de logement à votre nom".

Mais à la mairie du 18e, ils ont une pièce ENTIÈRE remplie de demandes de logements à mon nom! Il paraît qu'ils envisagent de me dédier un square, avec la statue d'un iguane géant, tellement ma persévérance fait plaisir à voir. Dans les grandes école, des étudiants appliqués apprennent mes missives par coeur, dans l'espoir de savoir, eux aussi, un jour, écrire la même lettre sous sept cents formes différente sans jamais répéter la même phrase!!!!

Ah, Philippe Jacquot, j'ai l'air de rigoler comme ça, mais je t'assure, c'est nerveux.