(Ma cuisine recèle un nombre illimité de sources de posts. Il continue à pleuvoir dedans, d'ailleurs, je dis ça au cas où Monsieur mon gérant passerait par là).
Alors quand je suis arrivée dans ce splendide appartement, dans le mur de la cuisine yavait ça:
Je pense qu'on peut raisonnablement appeler ça un TROU.
On m'a assurée qu'ON y mettrait une trappe. c'était il y a 723 jours environ. Depuis j'ai réclamé ma trappe à tous les représentants de Paris Habitat, gardiens, gérants, plombiers, femmes de ménage, réparateurs d'ascenseur, bref à tout ce qui bouge. Rien n'y a fait.
Je me suis décidée en attendant à boucher le trou avec du papier adhésif vert.
Et puis comme je suis une fille, au bout de 600 jours, je me suis lassée du vert.
(Bon j'ai été pas mal aidée dans ce revirement par le monsieur qui relève les compteurs d'eau du trou, et qui m'oblige à arracher le papier adhésif tous les six mois, après on peut le remettre mais ça fait des plis, c'est très inélégant, c'est pas parce qu'on a un plafond qui goutte, une peinture qui s'écaille et des cafards qui se croient à Disneyland dans la litière du chat qu'il faut se laisser rider le vénilia quand même).
Donc, un beau jour, arrachage ferme et définitif du papier vert.
Et hop!
Qu'est-ce qui était collé sur l'adhésif, côté trou?
Agathe la blatte et Nicolas le cancrelat!
C'est pas méga-méga rapide comme technique d'extermination mais ça a l'air efficace.
Donc, dans un esprit combinant esthétique, coquetterie et pompes funèbres, j'ai décidé que mes prochains cafards du trou caneraient dans un esprit désuet et confiturier, non sans rappeler les nappes de nos vacances d'antan, et qu'ils entendraient dans leurs derniers instants les cigales d'Italie grincer dans leurs antennes (sauf qu'en fait ça fait ploc tout le temps dans la cuisine, à cause de la fuite).
Dégueulicht, nein?
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