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lundi 28 mai 2012

C'est pas la fête du slip quand....

...j'ai pas blogué depuis presque deux mois, parce que quand j'ai une idée, je la mets dans mon tiroir cérébral à idée de post et je me coince le doigts dedans en le refermant. Du coup je l'ouvre plus jamais. ca lui apprendra.

...les cafards ne se cachent plus pour mourir. Juste après le 6 mai, décrétant que le changement, c'est maintenant, Gaspard le cafard est sorti fêter ça au milieu de la cuisine en PLEIN JOUR. Comme il avait beaucoup bu et écouté de la musique très fort avec ses potes dans l'ascenseur la veille (j'ai des preuves) (et j'ai aussi des preuves qu'ils se sont barrés avant de finir de ranger, bande de sagouins)
sa gueule de bois a été plus forte que lui et il est mort.

(Ou alors, c'était un cafard de l'UMP. Il a posé un geste de révolte, un sacrifice, un ultime cafardicide, à 20h01 sa décision était prise, il a tenté de noyer son chagrin dans le Minute Maid à l'orange en vain, il a écouté Mireille Mathieu dans l'ascenseur en boucle sans que son désespoir ne le quitte, et a pris sa décision dans un moment de dignité rare qu'on aurait souhaité lui voir au cours des années qui ont précédé, il s'est dit demain, dès l'aube, à l'heure où blanchira le lino de la cuisine, je me fais hara-kiri).
(Oui, je l'ai un peu aidé en l'écrasant sobrement dans un sopalin. Mais sans hurler comme une hystérique parce que
1)pour  moi aussi, le changement c'est maintenant, je voulais savoir si j'étais cap de négocier un nuisible sans piquer une crise, je sais que je peux, c'est bon, j'ai le droit de recommencer à hurler et
2) moi aussi j'étais pas fraîche de la veille et crier aurait sûrement fait décéder l'oreille qu'il me reste. (Oui, je n'ai qu'une oreille. Mais je fais pas mon intéressante comme l'autre van Gogues et je le dessine pas sur les toits. Juste je le hurle sur mon blog).

...on me propose un nouvel appart, à la condition que je dise OUI, que je remplisse un dossier avec douze kilos de justificatifs et de photocopies, le bulletin de naissance de la vache laitière de l'oncle de la bignole, et qu'on refuse de me dire OÙ il est. Car je le saurai SI mon dossier est accepté en commission et SI c'est moi qui suis retenue (on est trois sur le coup). Pourquoi refuser de me dire à quel niveau du périph se situe ce potentiellement splendide logement social? Pour éviter qu'on soudoie la gardienne? Que je m'y rende avec fusil à pompe et silencieux, pour me planquer dans un placard et attendre la venue des deux autres familles sur le coup, et plop, plop!? Ou juste pour faire chier le monde (moi je suis employée au service logement et j'ai droit de vie ou de mort sur tes neeeeeeeerfs alors t'as qu'à te faire une poëlée de cafards au germes de blé bio je dirai rieeeeeeen, espèce de morue libérale et monoparentale).

...j'ai tellement de travail que je me dis que merde, les vacances arrivent, c'est chiant ça je vais pas pouvoir travailler.

...je me rappelle que ma mère lit ce blog et que donc je peux pas parler de cul comme je voudrais.




mardi 14 février 2012

Pas là

Parfois je vais sur mon blog voir si quelqu'un l'a mis à jour pendant mon absence.

Ca marche jamais.

Il est aussi mal entretenu qu'un ascenseur de Paris Habitat.

(Si ça c'est pas du raccrochage aux branches thématiques alors je veux bien bouffer de l'iguane).

Comme j'ai pas le temps je vous raconte pas que les cafards ont muté, probablement nourris par les gros bouts de peintures qui tombent du mur du salon, ni que l'autre jour yavait des jouets de bébé partout dans la cour, éparpillés (j'ai cherché le bébé qui allait avec mais visiblement les rats étaient passés avant moi, j'ai retrouvé qu'un os), ni que la peinture qui tombe du mur de la cuisine ressemble à un profil de statue d'île de Pâques (il essaie de me dire quelque chose, mais quoi? Si c'est "tire-toi", c'est bien vu mon pote mais va falloir être un tantinet plus réactif), ni que la dame du fond du couloir a affiché dans l'ascenseur un petit mot où yavait marqué "Un crachat et un mouchoir. Où est l'hygiène?"

J'ai bien trouvé le crachat et le mouchoir, mais j'ai pas du tout trouvé l'hygiène.

Si vous la retrouvez, vous, merci de la rapporter au Hall 5, 4e étage, gauche au fond. Merci pour la voisine. Qui commence à sentir.

samedi 29 octobre 2011

Tout le monde descend

Allons bon, il paraît que les ascenseurs choient chez mon bailleur social.

Alors ça, ça m'étonne.

Paris Habitat a cru bon de nous rassurer en affichant un mot dans le hall pour nous dire que c'était pas sa faute et que ça allait pas se passer comme ça.

N'empêche j'ai vu un nombre de locataires ma foi fort supérieur à l'ordinaire emprunter l'escalier aujourd'hui...si ça se trouve c'est un complot du ministère de la santé (Pour votre santé, bougez plus! formidable slogan radiophonique qui fait rêver les auditeurs tétraplégiques de France Inter).

(J'ai pas de chute. Du coup chuis dispensée).


lundi 9 mai 2011

Oh la la

Des nouvelles, vite, en passant, parce qu'on ne sait jamais, si ça se trouve les blogs mal entretenus ils les jettent à la poubelle un peu comme moi je fais avec les jouets qui traînent dans la chambre de Cosette et Gavroche alors que je leur ai dit cent fois de RANGER. Et d'ailleurs dans ces cas-là parfois j'en arrive à jeter des trucs comestibles dans une autre vie et à qui dame nature a fait le merveilleux cadeau de la vie (c'est-à-dire qu'ils se reproduisent, voire se laissent pousser les poils, et collent, mais collent). D'un autre côté un blog poilu voilà qui serait original.

En fait il ne se passe pas grand-chose dans mon HLM en ce moment: l'ascenseur est en panne depuis un bon mois, ya une fuite devant la porte de ma cave, où j'ai failli périr d'insuffisance respiratoire (c'est l'apnée ou l'asphyxie, choisis ton camp camarade, on pourrait en faire un camp d'entraînement rétroactif pour les pioupious de la guerre de 14, ya l'odeur, les détritus, les rats, les coulures, la mitraille du vide-ordure, ça manque juste un peu d'Allemands mais on va pas chipoter), Ginette attend son aide-ménagère plantée dans le hall maquillée comme une prostituée estonienne (mais de 200 kilos et en déambulateur, des amateurs?), l'escalier pue pour rivaliser avec la cave, les voisins hurlent (c'est le printemps), les chats braillent (c'est le printemps), l'élagage des trois pauvres arbres devant ma fenêtre a été si violent cette année qu'ils ont décidé de décéder, le Monsieur très grand, très noir et très souriant du 7e adore me dire qu'il me trouve très jolie avec des yeux qui sentent le cul quand on est coincés dans l'ascenseur, bref tout va bien.

A très vite.

mardi 16 novembre 2010

Noir! C'est noir!

Un samedi matin, à neuf heures (dès potron minet, quoi, sans blague, un SAMEDI!), nous fûmes réveillés par des coups de masse (boum), de perceuse (vrille), et des lamentations (les miennes. J'avais naïvement caressé l'idée d'une matinée bien grasse, ça arrive parfois, quand les voisins oublient de me se réveiller).

Comme je ne manque jamais une occasion de me jeter sur le premier cliché venu, je me hâtai de maudire mes voisins du dessus qui présentent l'immense avantage de me servir de réceptacle à râleries et récriminations (zavaient qu'à pas fuiter neuf mois dans ma cuisine). (Et je parle même pas des cris et autres vacarmes télévisuels, je serais malpolie très vite).

Mais, que justice soit faite, pour une fois, ce n'était pas eux.

C'était Paris Habitat, soutenu par les gentils ouvriers d'Otis, qui venait de décider au bout de deux mois d'immobilisme de réparer l'ascenseur en panne. Mais un samedi à neuf heures, hein, car la semaine ils doivent aller bosser dans les immeubles où ya des gens susceptibles de se plaindre que le ouikende, ils veulent dormir.

Quelques Dolipranes plus tard, ayé c'était fait. Ils ont même remplacé la porte palière, la nouvelle est d'un joli noir-déprime qui va assez bien avec le reste de la déco.


La vieille porte verte est plantée dans la cour, on attend le printemps, voir si elle fait des petits.


Du coup, d'émotion, l'autre ascenseur en est tombé quasiment instantanément en panne. Râââ.


mercredi 6 octobre 2010

Amuse tes amis

L'ascenseur est tellement, définitivement, désespérément, indubitablement, incroyablement, honteusement, bêtement, extrêmement, parfaitement en panne que les carreleurs s'en servent de LAMPADAIRE, tant ils sont convaincus que plus personne, jamais n'en ouvrira la porte:



Et ils l'enlèvent même pas en partant le soir. Certes, l'idée qu'un réparateur puisse intervenir après 17h est assez ridicule.

Qu'est-ce qui est vert, mais qui monte et qui descend plus du tout?
Un iguane dans mon ascenseur...

mardi 8 juin 2010

L'ascenseur social

Ce matin (c'est souvent le matin...), un lapin. Que me posa ma banquière, coincée dans le RER.

Je suis rentrée chez moi même pas énervée (on va pas s'énerver pour si peu non plus), j'ai ouvert la porte de l'ascenseur de gauche, oubliant, étourdie que je suis, qu'il est en panne depuis au moins une semaine.

Et là, rien. Le vide. Bon, le vide du rez-de-chaussée, mais le vide quand même (avec quelques détritus au fond du vide pour faire bonne mesure, on est dans un HLM, quoi, merde. A Passy yaurait peut-être eu des colliers de perle et des mocassins, là c'était plutôt ambiance mégots et vieux mouchoirs qui puent dans une lumière jaune-parking qui sied merveilleusement au teint des iguanes.)
Je vous montre:





Et quand on levait la tête, ça donnait ça:







Je sais ce que vous êtes en train de vous dire. Que ça fait film d'horreur. Que c'est hyper-dangereux. Que les mômes qui se ruent dans l'ascenseur sans regarder risquent de tomber dans le trou et de se prendre un ascenseur tombé du onzième étage sur la tête, réduisant d'un coup le problème de surpopulation de certains apparts. Que si un accident arrive, qu'un môme tombe et se fait écrabouiller, que les médias apprennent que Paris Habitat avait été prévenu du dysfonctionnement avant, que même une locataire chiante en avait parlé sur son blog, et que le drame aurait pu être évité, ben ça va faire du grabuge.

Je suis bien d'accord.


Pause-rectum: ce soir un énorme cafard s'est promené sur mon BUREAU. Mon lieu de travail, qui est aussi, un peu, ma maison, vu qu'il y toute ma vie en petit dessus: mes clients préférés, ceux que je n'aime pas, les dessins de mes enfants, ma dose de chocolat de survie, mes projets de vacances, des feutres, des disques, la gloire de mon père et le château de ma mère, bref, mon île.
Il est venu sur mon île, le porc à antennes. Et je l'ai raté. J'aurais pas été au téléphone à ce moment-là j'en aurais sangloté de rage, de désespoir et de répugnance pour ce violeur à pattes.
Cinq minutes plus tard il se carapatait sur le lino, tout content le con. Il a reçu un Grévisse de 3000 pages sur la tête.