mardi 6 juillet 2010

prends-en, de la graine

Plic, ploc.
Ca ne s'arrête jamais.
Je me ploquifie. Je ploquoie. Je plocationne. Ploc. Ploc. C'est la ploquitude absolue dans la cuisine. Ploc. Le soir je me couche, je m'emploque, je rêve en ploquivision. Le matin le réveil ploque et je plic une crise. Je mange du plic, je bois du ploc, les enfants me font ploquiser trois fois par jour.
ploc.
Ploc.
PLoc.
PLOc.
PLOC.

Problème
Latent
Orrible (oui, je sais, c'est mon blog, je fume mes H si je veux).
Cannibalistique.

Ploc.

Et puis un jour....
Pour moins entendre le plic, le ploc, j'ai mis un genre d'éponge carrée au fond de l'évier.
Ploc. Pluc. Pluc. Pluc.

Et puis, un jour.....
Nous avons mangé du melon.
Et un pépin s'est fait la malle, ni vu ni connu, sous l'éponge.
Pluc.
Pluc.

Et puis, un jour....



Rapprochez-vous un peu, pour voir.



Donc voilà. c'est officiel, il pousse des melons dans ma cuisine. Et moi qui chouignais de ne pas pouvoir mettre de fleurs aux fenêtres.
A un iguane dans mon ascenseur, un cafard dans mon lave-vaisselle, un rat dans la sandale de Cosette, et un vélo dans la tête de mon gérant je vais pouvoir rajouter un melon dans mon évier.

Je sens les goulus, les gourmands, me dire que quoi, j'ose me plaindre, alors que je vais bientôt (?) pouvoir manger du melon aux frais de la princesse, tout ça.

A ces envieux je rappellerai que la belle plante est nourrie à l'eau sale des voisins non moins crados du dessus. Qu'ils viennent y goûter, s'ils l'osent.

En attendant je n'y touche pas, les cafards aussi ont droit à leur Paris-Plage.

1 commentaire:

  1. Un plic d'époque
    Des ploucs épiques
    Qui ne s'impliquent
    Qui ne s'appliquent
    Quel méli melon
    Me l'ont dit
    ex-OPAC
    A côté de la plaque.
    Dégout

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