Comme je ne manque jamais une occasion de me jeter sur le premier cliché venu, je me hâtai de maudire mes voisins du dessus qui présentent l'immense avantage de me servir de réceptacle à râleries et récriminations (zavaient qu'à pas fuiter neuf mois dans ma cuisine). (Et je parle même pas des cris et autres vacarmes télévisuels, je serais malpolie très vite).
Mais, que justice soit faite, pour une fois, ce n'était pas eux.
C'était Paris Habitat, soutenu par les gentils ouvriers d'Otis, qui venait de décider au bout de deux mois d'immobilisme de réparer l'ascenseur en panne. Mais un samedi à neuf heures, hein, car la semaine ils doivent aller bosser dans les immeubles où ya des gens susceptibles de se plaindre que le ouikende, ils veulent dormir.
Quelques Dolipranes plus tard, ayé c'était fait. Ils ont même remplacé la porte palière, la nouvelle est d'un joli noir-déprime qui va assez bien avec le reste de la déco.
La vieille porte verte est plantée dans la cour, on attend le printemps, voir si elle fait des petits.
Du coup, d'émotion, l'autre ascenseur en est tombé quasiment instantanément en panne. Râââ.